Le 3 mai de chaque année, le monde du journalisme de la presse célébre "la journée mondiale de liberté de la presse". L'UNESCO a élaboré un programme spécial à cette occasion.
En 2014, la communauté internationale a une occasion, qui ne se présente qu’une fois en une génération, de préparer pour le développement durable un programme à long terme qui succédera aux Objectifs du Millénaire pour le développement lorsqu’ils arriveront à terme l’an prochain. La bonne exécution de ce programme exigera que toutes les populations jouissent des droits fondamentaux à la liberté d’opinion et d’expression. Ces droits sont essentiels à la démocratie, la transparence, l’obligation redditionnelle et l’état de droit. Ils sont vitaux pour la dignité humaine, le progrès social et le développement inclusif. La Journée mondiale de la liberté de la presse (3 mai) souligne l’importance de médias indépendants, libres et pluralistes pour protéger et promouvoir ces droits. Le journalisme est un moyen de débattre de manière éclairée sur un large éventail de questions de développement – depuis les défis environnementaux et le progrès scientifique jusqu’à l’égalité des genres, en passant par la participation des jeunes et la consolidation de la paix. Ce n’est que lorsque les journalistes sont libres de surveiller, d’enquêter et de critiquer les politiques et les actions, qu’une bonne gouvernance peut exister.
La conférence internationale dédiée au thème 2014 « La liberté des médias pour un avenir meilleur : contribuer à l’agenda de développement post-2015 » marquera la Journée mondiale de la liberté de la presse organisée à la Maison de l’UNESCO.
Par ailleurs, le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano sera remis le 2 mai au journaliste d’investigation turc Ahmet Şık, lauréat 2014 du Prix (15 heures, salle IV).
Programme détaillé sur http://on.unesco.org/jmlp2014