Qui est Commandant Mohamed El Béjaoui?

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Commandant Mohamed El Béjaouiest né le 26 novembre 1926 à Douar Chott et tombé en martyr au champs d'honneur à Bizerte le 21 juillet 1961 à 19h suite à une rafale de mitrailleuse tirée par un char français.

Il était depuis 1956, le fondateur de l'artillerie de l'armée tunisienne et commandait, lors de la bataille de Bizerte, la compagnie de l'artillerie tunisienne.

Sa Biographie

 ".....Fils d'un officier de la Garde Beylicale actuellement en service dans l'armée tunisienne, El Bejaoui a intégré l'armée tunisienne en 1956, à l'indépendance de la Tunisie. Des renseignements glanés auprès des prisonniers ou retrouvés au PC du Groupe d'Artillerie donnent des frissons. Si les hostilités n'avaient pas été déclenchées prématurément le 19 juillet par des Tunisiens pris de panique lors du largage des paras, le commandant Bejaoui aurait disposé du temps nécessaire pour étaler toutes ses batteries. Il avait reçu l'ordre de Tunis de commencer à bombarder la base le vendredi 21 juillet à 3h00 du matin. Devant l'échec de l'attaque d'artillerie, il semblerait que Bejaoui se soit donné la mort, la préférant sans doute au déshonneur....".

Extrait du premier paragraphe de la page 134 ci-contre du livre : La Bataille de Bizerte, Patrick-Charles Renaud, l'Harmattan 1996.

Un peu léger cette histoire de suicidesortie tout droit de la cervelle d’un barje ! Selon le chirurgien (voir par ailleurs les pages 170 et 171 du livre de Saïd Mestiri) qui a accueilli le feu Commandant El Béjaoui mourant et littéralement criblé de balles, on voit mal comment il a pu se suicider ! Sauf à croire qu’il ressuscitait (comme Jésus) d'une manière récurrente ! Dans ces conditions, rien n’autorise, l’auteur du livre quand bien même il serait issu d’une France fille aînée de l’Eglise de nous servir une histoire abracadabrante de suicide !!!

La fin du Commandant martyr

"Vers 19h00 le Commandant Mohamed Bejaoui, très affecté par la destruction de son groupe d’artillerie, a tenu à aider les jeunes officiers dans ce combat inégal mais héroïque. Il a été touché par une rafale de mitrailleuse tirée par un char qui débouchait non loin de lui. Il a été mortellement atteint et, une demi-heure plus tard, il est mort au champ d’honneur, son arme à la main non sans avoir recommandé aux officiers présents de continuer à se battre".

 Le 21 juillet 1961, vers 15h00, tous nos éléments s’étaient repliés sur la ville et le combat de rues s’organisait. L’axe principal, l’avenue Habib-Bourguiba, était tenu par nos éléments à la tête desquels se trouvaient le Commandant Bejaoui, les Lts Ben Aissa, Khriji, et le S/Lt Ouali. D’autres axes importants étaient tenus par les Lts Lajoued et Boujellabia.

. Les pertes subies par les Tunisiens sont énormes. De nombreux officiers sont hors de combat. L'un d'eux, le chef d'escadron Bejaoui, commandant le 1er Groupe d'artillerie, est décédé au cours de l'après-midi. Agé de 35 ans, Mohamed Ben Hamida El Bejaoui a déjà frôlé la mort la veille, lorsque son convoi a subi une attaque aérienne au cours de laquelle la plupart de ses officiers ont été portés disparus. Avec quelques hommes de son PC, il a réussi à s'échapper et à rejoindre par le nord son cantonnement de Bizerte. Ancien officier de l'armée Française avec laquelle il a combattu en Indochine, le commandant Bejaoui a accompagné le président Bourguiba comme officier d'ordonnance lors de son voyage à Rambouillet en février dernier (1961, ndlr)..." 

Extrait du dernier paragraphe de la page 133 ci-contre du livre : La Bataille de Bizerte, Patrick-Charles Renaud, l'Harmattan 1996.

   La cause de sa mort à Bizerte demeure controversées et les historiens doivent dénicher la vérité...parce que le côté français donneune version invraisemblable: "qu'il s'est donné la mort aprés avoir échoué dans sa mission... " 

Selon l'historien français Patrick-Charles Renaud!!!, "les pertes tunisiennes sont en revanche très importantes ; Mohamed Ben Hamida El Bejaoui, qui avait accompagné Bourguiba à Rambouillet en février 1961, figure parmi les morts. Il avait reçu le 21 juillet 1961, à 3 heures, l'ordre de bombarder la base mais, ayant échoué, il semblerait qu'il se soit donné la mort, « la préférant sans doute au déshonneur »!!!

N.B: Falsification de l'histoire ou manipulation de certains historiens français pour montrer que le gouvernement tunisien de l'époque avait mal agi en osant revendiquer le retour de son territoire spolié par la grande puissance coloniale française?! Quel arrogance!!! dit-on. C'est les documents historiques qui vont nous éclairer sur la vérité de cette bataille.

Un peu léger cette histoire de suicidesortie tout droit de la cervelle d’un barje ! Selon le chirurgien (voir par ailleurs les pages 170 et 171 du livre de Saïd Mestiri) qui a accueilli le feu Commandant El Béjaoui mourant et littéralement criblé de balles, on voit mal comment il a pu se suicider ! Sauf à croire qu’il ressuscitait (comme Jésus) d'une manière récurrente ! Dans ces conditions, rien n’autorise, l’auteur du livre quand bien même il serait issu d’une France fille aînée de l’Eglise de nous servir une histoire abracadabrante de suicide !!!