Les 45 ans du CUAT / Episode 11: La diversité culturelle, biologique pour le dialogue et le développement

La mémoire du Cuat
Typography
  • Smaller Small Medium Big Bigger
  • Default Helvetica Segoe Georgia Times

Le thème 11 de l'iténéraire historique du CUAT traite cette semaine un sujet d'actualité qui concerne la divesité culturelle et biologique.

Ce thème demeure à ce jour une des préoccupations des adhérents du CUAT dans la tourmrnte de la globalisation et la standardisation des moeurs chez les jeunes

Ainsi, Afkarnet vous propose de vous faire un aperçu sur le thème à travers l'histoire du club UNESCO Almédina - Tunis (CUAT).

 

Suite à l’adoption de la Déclaration universelle de l’UNESCO sur la diversité culturelle en novembre 2001, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 21 mai, Journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement (Résolution 57/249).

La Journée offre une opportunité pour approfondir nos réflexions sur les valeurs de la diversité culturelle pour apprendre à mieux "vivre ensemble". C’est pourquoi l’UNESCO fait appel aux États membres et à la société civile pour célébrer cette Journée en y associant le plus grand nombre d’acteurs et de partenaires!

Aujourd’hui, on comprend mieux qu’une réduction de la diversité, dans ses dimensions culturelles et écologiques, représente une menace pour la stabilité mondiale et rend le monde et ses habitants de plus en plus vulnérable. Il est donc encourageant que la Déclaration, accompagnée d’un plan d’application, adoptée à Johannesburg lors du Sommet mondial pour le développement durable, souligne que la diversité culturelle et la diversité biologique ont la même signification et la même importance pour le développement durable.
 
La « Déclaration du Millénaire » des Nations Unies (2000) a lancé un appel en faveur du respect de la nature, considéré comme l’une des valeurs fondamentales de l’humanité. La Déclaration souligne : « Il convient de faire preuve de prudence dans lagestion de toutes les espèces vivantes et de toutes les ressources naturelles, conformément aux préceptes du développement durable. C’est à cette condition que lesrichesses incommensurables que la nature nous offre pourront être préservées etléguées à nos descendants. Les modes de production et de consommation qui ne sont pas viables à l’heure actuelle doivent être modifiés, dans l’intérêt de notre bien-être future et dans celui de nos descendants ». La Déclaration appelle à une nouvelle éthique de la conservation et de « l’économie » de l’environnement.
Le respect de la diversité biologique implique le respect de la diversité humaine. L’un et l’autre sont des éléments fondamentaux de stabilité et de paix sur la terre. Créer des formes de développement durable, en harmonie avec les besoins et les aspirations de chaque culture, exige d’abandonner des modèles qui s’attaquent fondamentalement aux vies et aux perspectives des ces cultures. La tolérance et le respect réciproque de la singularité culturelle sont les conditions indispensables d’une compréhension mutuelle accrue entre les peuples et d’une reconnaissance de notre commune humanité.
La diversité culturelle garantit un enrichissement mutuel pour l’avenir de l’humanité parce qu’elle est source d’innovation, de créativité et d’échanges. La diversité culturelle ne constitue pas un dépôt immuable qu’il suffirait de conserver ; elle est site d’un dialogue permanent et fédérateur entre toutes les expressions  identitaires. C’est  la reconnaissance de ce dialogue quotidien comme principe fondateur qui doit être affirmée et préservée. Ainsi, il existe entre la diversité et le dialogue une relation deréciprocité. Le lien causal qui les unit ne peut être dénoué sous peine de compromettre la durabilité du développement. C’est ce processus qui fait de la diversité culturelle un langage commun de l’humanité pouvant être compris et parlé par tous. Ainsi définie, cette diversité implique la découverte de la présence de l’autre en soi, étant donné que chaque culture, comme chaque individu, rencontre dans les autres une parcelle irremplaçable de sa propre humanité. Loin de diviser, la diversité culturelle unit les individus, les sociétés et les peuples.
Le développement durable exige que la vision éthique des êtres humains se trouve autant que possible en harmonie avec les aspirations culturelles locales. La diversité culturelle devient garante de la durabilité parce qu’elle relie les objectifs d’un développement universel à des visions éthiques, crédibles et spécifiques. La biodiversité offre, à cette fin, un cadre propice.
 
A partir de cette situation, le CUAT a essayé depuis les années 90 d'oeuvrer à diffuser ces valeurs qui promeut la diversité culturelle et à faire connaitre aux divers publics le dialogue entre les cultures à travers plusieurs manifestations visant les jeunes de la méditerranée notamment les Rencontres euro-méditerranéennes.